Aller au contenu principal

Gironde Haut Méga s’engage pour un numérique plus responsable

Avec le doublement des usages en seulement 10 ans, l’impact du numérique sur l’environnement est un sujet d’attention croissant. Le numérique représente aujourd’hui entre 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, et 2.5 % de l’empreinte carbone nationale. De nombreuses études sont menées et proposent des actions pour un numérique plus soutenable. La fibre optique joue un rôle essentiel dans ce contexte.

 

La fibre optique, structurellement éco-responsable

De par sa structure et sa durabilité, la fibre est plus respectueuse de l’environnement que le cuivre. Contrairement au cuivre qui compose le réseau téléphonique (téléphonie "classique" et ADSL), le dioxyde de silicium (SiO2) qui constitue la fibre optique est l’un des éléments les plus courants sur terre, juste derrière l’oxygène : il est naturellement présent dans le sable, l’argile, les roches et même l’eau.  Son extraction ne cause pas de sous-produits nocifs et la production n’est pas préjudiciable à l’environnement, à l’inverse de l’extraction de cuivre.

Ainsi, la production de fibre optique produit à peine 0,01 % des émissions de CO2 causées par la production de câbles en cuivre de la même longueur.

 

La fibre optique, source d’économies d’énergie

Sur les réseaux d’accès fixes, la consommation énergétique moyenne par abonnement s’élève à 34 kWh sur réseau cuivre contre moins de 10 kWh sur réseaux en fibre optique.

En 2021, la consommation énergétique des réseaux fixes a diminué de 10 % par rapport à l’année précédente. Ce recul s’explique en partie par la poursuite
de la transition du réseau cuivre vers les réseaux en fibre optique, dont l’efficacité énergétique est nettement supérieure. La fibre optique nécessite également moins de maintenance et a une grande durée de vie ce qui en fait une technologie particulièrement vertueuse.

 

La fibre optique, vers des usages plus vertueux

Pour les collectivités locales, la fibre optique permet la mise en œuvre d’actions favorisant la transition énergétique. La fibre peut collecter des données, les exploiter, et interconnecter avec d’autres objets connectés pour créer un réseau intelligent. Grâce à sa large bande passante, elle est capable d’assurer le fonctionnement d’outils complexes comme des capteurs, des systèmes d’automatisation ou des intelligences artificielles. La fibre optique permet par exemple la mise en œuvre de dispositifs connectés permettant de moduler l’éclairage urbain (éclairage intelligent), ou encore de mieux gérer les bâtiments publics, qui représentent environ 75 % de la consommation d’énergie des collectivités.

 

Et en Gironde ?

Avec le plan Gironde Haut Méga, le Département, les communautés de communes et d’agglomération et leurs partenaires construisent un réseau public très haut débit pour raccorder, d’ici 2025, 510 000 logements et locaux à la fibre optique.

A terme, près de 10 000 000 KwH par an seront ainsi économisés grâce au nouveau réseau fibre, soit l’équivalent de la consommation annuelle d’électricité des habitants d’une ville comme La Brède.

Autre exemple, une expérimentation est actuellement en cours dans une commune de l’Entre-deux-mers pour développer différents projets de ville intelligente (surveillance de la montée des eaux, mesure des consommations électriques, etc)

Suivez toute l’actualité du réseau public de fibre optique sur girondehautmega.fr

 

 

Source des chiffres : ARCEP